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CONFÉRENCES.

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​JAVORKA 

ZIVANOVIC SARENAC

Javorka Zivanovic Sarenac a complété ses études en Sociologie à l’Université Bishop’s en 2009 et sa maîtrise en Service Social à l’Université de Sherbrooke en 2013. Elle est travailleuse sociale et professionnelle de recherche à l’Université de Sherbrooke. Depuis maintenant quatre ans, elle travaille sur le projet Les Néo-Sherbrookois confrontés à une maladie en phase terminale ou à un décès au SANC (Service d’aide aux Néo-Canadiens en collaboration avec le CIUSSSE et La Coopérative funéraire de l’Estrie). Elle travaille également comme consultante des communautés culturelles à la Coopérative Funéraire de l’Estrie.

Ses champs d’intérêt sont : toutes les questions en lien avec l’immigration, l’accompagnement de la personne immigrante en fin de vie, l’accompagnement de la famille immigrante endeuillée ainsi que l’intervention auprès des personnes âgées immigrantes. Elle a écrit plusieurs articles sur le sujet de la mort dans les communautés culturelles.

Mariée et mère de trois adolescents, elle habite à Sherbrooke depuis son arrivée au Québec, en 1997, de la Serbie. 

 

Description de la conférence

Travail social face à la mort en contexte interculturel

La question de la mort en contexte interculturel est située à l’intersection de trois enjeux : l’immigration, le vieillissement de la population (incluant le vieillissement de la population immigrante) et l’émergence d’une configuration religieuse différente. Il s’agit d’aborder la conception de la mort, le choix de sépulture et les rituels funéraires chez les communautés culturelles au Québec. Il sera question aussi du travailleur social face à la mort en contexte d’immigration et d’accompagnement de la personne mourante ainsi que de la famille endeuillée. 

​FRANÇOIS

ROBERGE

Diplômé en Économie et gestion agroalimentaire, François Roberge combine plus de 15 ans d’expérience à titre de conseiller et d’agent de développement socioéconomique en milieu rural. Pendant toutes ces années, il s’est donné pour mission de débusquer les situations problématiques et d’y insuffler les pistes de solutions. Ayant collaboré à des projets touchant les secteurs agricole, économique, municipale, communautaire et sociale, son expertise et sa polyvalence lui permettent d’offrir une vision globale à toutes les situations.

 

Description de la conférence :

L'intervention en milieu rural

Pour plusieurs, le monde rural est une entité entière et homogène réagissant en harmonie aux mêmes stimuli. Mais est-ce vrai ? Sinon, de quoi le monde rural est-il composé ? Pouvons‑nous appliquer les mêmes techniques d’intervention Ã  tous vents ? Comment réagi le monde rural ?

Regroupés en 4 grandes familles (natifs, agriculteurs, néo-ruraux et villégiateurs), les ruraux présentes des caractéristiques bien spécifiques que vous pourrez découvrir. Bien entendu, ces caractéristiques viennent avec des techniques, des manières d’entrer en contact et d’intervenir, car pour bien intervenir, il faut bien connaître le corpus et les besoins de la personne.

Être un futur professionnel en milieu rural, quels types de problématiques je peux rencontrer ? Quels sont les défis et les avantages qu’occasionne une proximité de la clientèle ? Des questions qui seront abordées.

 

ARZEMINA SPAHIC BLAZEVIC

Mariée, mère de quatre enfants, femme originaire de la Bosnie et Herzégovine qui a fuit la guerre et trouvée son refuge au Québec en 1995, médecin dans son pays d’origine et travailleuse sociale au Québec (CIUSSS de l'Estrie-CHUS, programme Suivi adulte et programme Intervention de quartier). Auteure d’un essai « Être à la fois proche aidant d’un aîné et réfugié au Québec: Promotion de la bientraitance ».

 

Description de la conférence :

Être à la fois proche aidant d'un aîné et réfugié au Québec : promotion de la bientraitance

Venir d’ailleurs et aider dans un autre pays, loin de son pays d’origine, n'est jamais facile et peut engendrer des conséquences importantes tant pour la personne aidante que pour la personne aidée.

La conférence est basée tout d'abord sur mon expérience personnelle, comme mère de deux filles jumelles présentant des limitations fonctionnelles importantes et comme une femme réfugiée au Québec, depuis 20 ans. Ensuite, elle est basée sur mon expérience professionnelle liée à mon implication au sein de la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées où j’ai eu un mandat lié aux travaux de la coordination provinciale du Plan d’action pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées des communautés culturelles, à mon stage de maîtrise au CSSS-IUGS auprès des proches aidants provenant de différents pays (Bhoutan, Congo, Togo, Colombie, Bosnie et Herzégovine et Serbie)  ainsi qu'à mon travail dans l'Intervention de quartier à Ascot.

La conférence laisse place à des réflexions sur le rôle de proche aidant réfugié auprès d’une personne aînée et sur la proposition d’orientations pour poursuivre la recherche et la bonification des pratiques.

VÉRONIQUE

CHAPUT

Véronique Chaput est agente de liaison pour le programme de réseautage-jumelage du Service d’aide aux Néo-Canadiens (SANC). Elle détient un baccalauréat en Service Social de l’Université de Sherbrooke (2015) ainsi qu’un baccalauréat en Droit de la même université (2011). Elle a acquis diverses expériences professionnelles, tant dans le milieu communautaire qu’institutionnel. Soutenir les personnes vulnérables, tout en assurant leur implication dans la démarche d’aide et en leur permettant de développer leur pouvoir d’agir, est au cœur de ses préoccupations.

Véronique Chaput est passionnée par l’intervention de groupe et l’organisation de projets. Elle a développé un vif intérêt pour les problématiques sociales touchant l’intégration des nouveaux arrivants au sein de leur terre d’accueil. L’intervention interculturelle est pour Véronique une façon de soutenir les personnes immigrantes en tenant compte de leurs limites mais surtout de leurs forces, afin qu’elles puissent poursuivre un objectif de changement et d’amélioration de leurs conditions de vie.

 

Description de la conférence :

Le programme de réseautage-jumelage interculturel du Service d’aide aux Néo-Canadiens

L'expérience des intervenants du SANC a permis de constater que les personnes immigrantes nouvellement arrivées en Estrie manquent souvent d’occasions de créer des liens sociaux, professionnels et culturels signifiants dans leur communauté d’accueil et ce, malgré leur désir de s’intégrer à la population locale. Cette absence de réseau ralentit leur intégration sociale et professionnelle et peut même provoquer des départs vers d’autres régions.

En 2015, le programme réseautage-jumelage interculturel du SANC est donc implanté afin d’offrir l’opportunité aux personnes nouvellement arrivées de créer des liens avec des membres de la société d’accueil et d’intégrer différents espaces en fonction de leurs besoins ou intérêts. Le programme favorise leur intégration tout en permettant un rapprochement interculturel mutuel entre elles et les membres de la communauté estrienne.

Il est important de mentionner que le jumelage interculturel a déjà existé au Service d’aide aux Néo-Canadiens de 1990 à 2005. Après une pause de dix ans causée par le manque de financement gouvernemental, le conseil d’administration de l’organisme a décidé de remettre sur pied ce programme en 2015 avec une nouvelle dimension sur le réseautage et de le financer à même les bénéfices générés par le Buffet interculturel. 

SOPHIE

DORVAL

Panel :  santé mentale

Diplômée de l’Université de Sherbrooke en histoire au niveau du baccalauréat et ayant les trois quarts d’une maitrise dans le même domaine, elle a aussi un DEP en secrétariat.

 

Patiente en psychiatrie depuis 2011, elle a connu l’hospitalisation à l’Unité de stabilisation rapide et par la suite a découvert la ressource alternative le Rivage du Val Saint-François situé à Richmond.  Sa première dépression date de ses 11 ans. Elle a un historique familial en santé mentale assez lourd.

 

Plusieurs diagnostics ont été posés au fil des ans.  Elle est présentement en arrêt de travail pour une durée indéterminée.  Elle partage son temps entre le Rivage du Val St-François et le CHUS Hôtel-Dieu.

MERCEDES ORELLANA

Originaire d’El Salvador, elle est arrivée au Québec avec sa famille en mars 1986. Elle détient une Maîtrise en administration, profil gestion de la productivité humaine, un Baccalauréat en administration, profil gestion des ressources humaines et une formation continue dans le domaine de l'immigration.

Elle fait partie de l’équipe du Service d’aide aux Néo-Canadiens depuis 1987 où elle a occupé plusieurs postes : Directrice générale adjointe (1994-1999), Coordonnatrice du programme d’insertion à l’emploi (1993-1994), Agente de développement - Banque d’interprètes (1993), Bénévole au Service d’aide aux Néo-Canadiens (1987-1993) (Comité de travail et trésorière au conseil d’administration).      

 

Description de la conférence

Les différents statuts d'immigration et leur réalité avant, pendant et après leur l'arrivée à Sherbrooke, leur nouvelle ville d'accueil

La préparation de la demande d'immigration, du voyage, du départ du pays d'origine ou du pays de transit, sont teintées par ce que motive les personnes immigrantes à quitter leur pays et refaire leur vie ailleurs. Une guerre, un conflit armé, un environnement marqué par la violence organisée, une situation économique difficile, le désir de réaliser ses rêves dans un autre pays ou le souhait de se réunir avec d'autres membres de la famille sont des réalités très différentes qui sont à l'origine des motivations de quitter le pays d'origine ou de transit.

 

Le parcours pré-migratoire, migratoire et post-migratoire sera teinté par ces motivations, par exemple, une personne qui quitte son pays de plein gré aurait probablement le temps de préparer son départ, de préparer les documents reliés à son identité (certificats de naissance, de mariage, de décès du conjoint ou de la conjointe), de préparer les documents reliés à ses études (relevés de notes, diplômes), de s'informer davantage sur ce qui l'attend, de se fixer des objectifs, de se faire un plan, de se préparer financièrement, tandis qu'une personne qui est forcé de quitter rapidement son pays n'aura peut-être le temps de se préparer de la même façon ou de se préparer tout simplement.

 

Sans égard à leur pays de provenance ni à leur statut d'immigration, quatre grandes étapes se démarquent dans le processus d'accueil et d’accompagnement dans l'intégration socio-économique des nouveaux arrivants que le Service d'aide aux Néo-Canadiens assure, Vous aurez la chance de les dévouvrir lors de la conférence. 

NATHALIE 

LACHANCE

Nathalie Lachance détient un doctorat en Anthropologie de l'Université de Montréal et a complété son stage postdoctoral au Laboratoire d'anthropologie urbaine (CNRS Ivry-sur-Seine, France). À travers l'étude des aspects culturels de la surdité et de la construction identitaire sourde, ses travaux portent sur les phénomènes d'inclusion et d'exclusion des groupes sociaux et sur l'impact des variables culturelles sur les pratiques éducatives et médicales. Elle s'intéresse aussi au processus contemporain de transmission des cultures, au développement des mouvements associatifs et communautaires et à la construction identitaire. Elle a été chargée de cours à l'École de travail social dans le cours Dynamiques interculturelles et elle enseigne présentement à l'École des sciences infirmières en Anthropologie du soin et au programme de maîtrise en médiation interculturelle.

 

Description de la conférence:

La construction d’une identité culturelle inédite

« Sourds comme ça Â»

Au-delà de la réalité d’une surdité, être «sourd»  ou «entendant» renverrait à deux manières d’être sociales différentes et opposées. La première est basée sur la perte auditive et les handicaps qui en découlent. Elle est construite en référence à une norme représentée par les personnes entendantes. La seconde valorise au contraire un ensemble de pratiques visuo-gestuelles partagées par des collectifs de Sourds. En d’autres termes, et contrairement aux catégorisations médicales de nos sociétés, on ne naît pas Sourd, on le devient, à travers des parcours de vie. Cette opposition dans les constructions identitaires a un impact sur les pratiques éducatives et médicales qui ne voient dans la surdité que des corps déficients à réparer alors que les collectifs de Sourds identifient leurs besoins à partir de leur réalité linguistique et culturelle.

​STÉPHANIE

ROY 

Stéphanie Roy est intervenante en prévention, promotion de la santé et en éducation à l’organisme IRIS ESTRIE (Intervention Régionale & Information sur le Sida). IRIS Estrie a comme mandat de faire la prévention des ITSS et du VIH/sida via une approche de réduction des méfaits et de promotion de la santé. 

Depuis plus d’un an, Stéphanie Roy est intervenante au projet Caméléon pour personne trans* et à la fois auprès d’utilisateurs de drogues par injection et par inhalation. Son expertise est en lien avec la dysphorie de genre. Elle a d’ailleurs participé à plusieurs conférences sur la transidentité et à des colloques sur la diversité sexuelle.

Stéphanie Roy détient une technique en travail social et a près de 12 ans d’expérience dans le communautaire, mais aussi beaucoup d’expériences de vie qui lui permettent de tenir des groupes de soutien avec des personnes trans*.  

 

Description de la conférence:

Identité de genre

La transidentité est une réalité qui, selon les croyances populaires, est souvent rattachée aux grands centres urbains, tels que Montréal. Pourtant, ces réalités ne sont pas étrangères à la région de l’Estrie, bien au contraire. De nos jours, il y a une explosion de « coming-ou t» due à l’exposition  du sujet de plus en plus présente dans les réseaux sociaux et aussi au sein de la scène internationale.

Non seulement on remarque l’absence de services spécifiques pour ces individus, mais également, nous assistions au portrait désolant d’une population habitée par des préjugés à l’égard des personnes dont l’identité de genre diffère de celle qui leur a été biologiquement imposée à la naissance.

Les personnes trans se heurtent à des murs de préjugés négatifs non seulement de la part de la population en général, mais aussi, et injustement, de la part de différents professionnels du réseau de la santé et des services sociaux. Dans ce cas précis, il s’agit ici d’un mur bien difficile à surmonter. Pour certaines personnes, le fait d’être mal accueilli dans une ressource, par exemple, contribue au détriment général de leur santé, à de l’isolement, de la pauvreté et bien plus encore.

La transidentité est méconnu au sein de la société et y compris chez les intervenants et c’est pour cela qu’il y a tant d’incompréhension et de mauvaises interventions. Avant tout….une personne trans est une personne à part entière non une personne trans.

 

PIERRE

MCCANN

Titulaire d'un baccalauréat en Études politiques appliquées de l'Université de Sherbrooke, Pierre McCann oeuvre dans le milieu politique avant d'occuper les fonctions d'agent de développement et de chargé de communications dans le secteur du développement régional. Avec des personnes engagées et des organismes de la communauté estrienne, il s'implique dès 2010 pour la mise sur pied du Regroupement estrien pour la diversité sexuelle. Les démarches des membres de cette table de concertation mèneront à la création du Groupe régional d'intervention sociale de l'Estrie en juin 2014. En janvier 2015, Pierre devient le premier directeur général de l'organisme, où il est également intervenant. À ce jour, ce sont plus de 3000 jeunes que l'organisme a rejoints, par le biais de 150 interventions de démystification de l'homosexualité et de la bisexualité. En plus de son travail au GRIS, Pierre est candidat à la maîtrise en Service social de l'Université de Sherbrooke. Il s'intéresse notamment aux enjeux entourant les personnes de minorités sexuelles ainsi qu'au développement des communautés, et a suivi les deux volets de la formation de l'Institut national de santé publique du Québec en lien avec l'intervention auprès des minorités sexuelles.

 

Description de la conférence :

Les minorités sexuelles : définitions, réalités et discussion entourant les préjugés

Quelles sont les réalités vécues par les minorités sexuelles? Les travailleuses sociales peuvent-elles adapter leurs interventions aux personnes issues de la diversité sexuelle? Quels sont les préjugés qui persistent à l'égard de ces personnes? Cette conférence interactive a comme objectifs de donner des éléments de réponse à ces questions, en abordant la signification de l'acronyme LGBTQIA. Nous tenterons également de survoler quelques pistes en vue de mieux outiller la travailleuse sociale. Nous terminerons par un échange sur certains préjugés.

NORMANDE 

HÉBERT

Normande Hébert détient plusieurs années d’expérience en tant que formatrice et facilitatrice. Elle se spécialise dans le domaine de l’éducation non-formelle, la formation des formateurs, le travail d’équipe, le développement communautaire, l’efficacité interculturelle, la communication interculturelle et le travail en collaboration.  Ses mandats professionnels l’ont amené à travailler dans plusieurs pays d’Amérique Latine, d’Afrique et du Moyen-Orient. 

 

Son mandat actuel avec l’équipe de transfert de connaissances et pratiques de pointe du CIUSSE de l’Estrie Chus l’amène à accompagner des processus de mobilisation et de formation en prévention du suicide auprès des Premières Nations du Québec et du Labrador et des Inuits du Nunavik.  

DOMINIC

GIRARD

Dominic Girard détient une maîtrise en service social (2015) ainsi qu’un baccalauréat en psychologie de l’Université de Sherbrooke (2010). Chargé de cours à l’Université de Sherbrooke, il se consacre actuellement à la défense des droits en santé mentale à titre de conseiller au sein de l’organisme Pro-Def Estrie.

 

Depuis cinq ans, il cumule diverses expériences d’intervention dans le milieu communautaire et institutionnel, dont un passage à la Coopérative de solidarité l’Autre-Toit, et a travaillé dans le domaine de la recherche sur les pratiques de soutien communautaire en logement social à l’Institut universitaire de première ligne en santé et services sociaux.

Il s’intéresse principalement au renouvellement des pratiques d’intervention en santé mentale, notamment par le recours à des modèles et approches dits alternatifs et proactifs. Ses autres champs d’intérêts sont la défense de droits, les enjeux éthiques et cliniques reliés aux pratiques organisationnelles dans le réseau de la santé et des services sociaux, de mêmes que les pratiques d’économie sociale dans leurs liens avec le développement des communautés.

 

Description de la conférence: 

Panel :  l'itinérance, l'approche par les forces à l'Autre-Toit et la défense des droitss

L’approche axée sur les forces n’est plus une « nouvelle approche » : elle est conceptualisée et mise en application depuis une vingtaine d’année en Amérique du Nord dans le domaine de l’intervention en santé mentale. Celle-ci gagnerait toutefois à être davantage connue des intervenants sociaux, notamment pour  les atouts qui la caractérisent au moment de développer des pratiques de soutien communautaire auprès de personne ayant vécu l’itinérance. Cette approche invite à adopter une perspective originale, et à expérimenter une autre façon d’aider autrui.

De la même manière, la défense des droits, à une époque où le filet social est menacé, calculé, remis en question, est un thème qui mériterait dès maintenant bien plus d’attention de notre part. Devrons-nous attendre que les droits des personnes itinérantes ou des personnes vivant avec un problème de santé mentale soient encore davantage bafoués avant d’agir ? Plutôt, nous pouvons dès maintenant nous faire les défenseurs d’une culture de défense de droits dans nos actions quotidiennes, afin d’assumer notre devoir de prévenir et de corriger l’injustice.

MYLÈNE 

BÉRUBÉ

Panel :  l'itinérance, l'approche par les forces à l'Autre-Toit et la défense des droits

Mylène Bérubé a complété ses études en Techniques de travail social en 2006. Depuis, le démarrage des services de la Coop de Solidarité l’Autre-Toit, en mars 2013, elle assume la coordination de l’organisation qui est en plein essor.

 

Elle a d’abord œuvré pendant sept ans à titre d’intervenante psychosociale, puis en médiation pénale. Son parcours professionnel l’a amené à travailler majoritairement auprès de personnes marginalisées, d’abord dans le milieu institutionnel, puis par la suite dans le milieu communautaire. Finalement, depuis maintenant 3 ans, elle assume est coordonnatrice à la Coop de Solidarité l’Autre-Toit, qui est une organisation offrant du logement social avec soutien communautaire aux personnes ayant une trajectoire de vie liée à l’itinérance.

ISABELLE

COTÉ

La prévention du suicide dans les communautés autochtones

Isabelle Côté détient un baccalauréat en Service Social de l’Université de Sherbrooke (2012) ainsi qu’un diplôme d’études collégiales en Travail Social (2009). Elle oeuvre depuis près de 5 ans en développement social – agente de mobilisation et de participation citoyenne, chargée de projet en intervention de proximité et agente de recherche –  à l’évaluation et à la planification stratégique pour la mise en oeuvre de pratiques d’interventions sociales concertées. Elle est également passionnée par l’animation de groupe, le développement des communautés et par les démarches d’évaluation des pratiques sociales. À cet effet, Mme Côté a réalisé l’Évaluation des projet pilotes en prévention du suicide chez les Premières Nations du Québec avec l’équipe de Transfert de connaissance du CIUSSS de l’Estrie – CHUS. 

​ANNIE

LAMBERT

Annie Lambert est professeure adjointe à l'École de travail social à l'Université de Sherbrooke. Après plus de douze ans d'expérience comme intervenante dans les services correctionnels et en Centre Jeunesse, elle a développé un questionnement sur les moyens pour mieux outiller les professionnels dans leur pratique. Elle s'intéresse principalement à l'intervention en contexte de protection et à la gestion des risques dans la prise de décision (enfance, personnes âgées, santé mentale...). Ses travaux portent sur la rencontre des différentes logiques utilisées par les intervenants en protection de l'enfance. Elle a un souci particulier pour les réflexions éthiques qui entourent la pratique du travail social. 

 

Description de la conférence: 

La diversité au cÅ“ur de l’intervention en protection de la jeunesse : franchir les barrières par le dialogue

L’intervention en contexte de protection de l’enfance est complexe. Complexe au regard de la grande vulnérabilité des familles qui s’y retrouvent, mais aussi de leurs besoins multiples. Confrontés quotidiennement à des réalités touchantes et déstabilisantes, les intervenants sont appelés à prendre des décisions qui ont des conséquences importantes pour la vie des enfants et de leurs parents dans un espace d’intervention normatif et encadré par la loi. Quelle est la place pour la diversité dans cet univers souvent contraignant? Comment fait-on face à la singularité des réalités, à l’expression de la différence? L’utilisation d’une perspective éthique permet de poser un regard ouvert sur ses interrogations et croire qu’il est possible de franchir les barrières par le dialogue. 

PIERRE

GAGNON

Pierre Gagnon est intervenant auprès des pères fréquentant le RAME (Réseau d'appui aux familles monoparentales et recomposées de l'Estrie), ainsi qu'à la Maison Oxygène de l'Estrie, qui est un service d'hébergement temporaire pour les pères ayant vécu une séparation. 

 

« Je réalise à quel point la dimension d'entraide est un des remèdes les plus efficaces pour redonner aux pères leur dignité d'homme et de parent.

 

Les hommes ont besoin de se sentir valorisés en ayant la possibilité de démontrer leur savoir faire et souvent c'est par cette approche qu'ils vont développer leur savoir-être.

 

Patch Adams a eu cette réponse géniale : ''Ce ne sont pas les médecins qui m'ont guéri, mais j'ai guéri en prenant soin de mes semblables.'' »

 

Description de la conférence :

L'aide aux hommes

Pierre Gagnon partage son expérience avec les pères qui fréquentent le RAME (réseau d'appui aux familles monoparentales et recomposées de l'Estrie) et la Maison Oxygène de l'Estrie (Maison d'hébergement temporaire). Ces expériences démontrent à quel point la dimension d'entraide est primordiale dans le cheminement des pères qui vivent des situations difficiles.

GASTON

MICHAUD

Gaston Michaud est un ardent défenseur du développement local depuis 45 ans. Membre fondateur et président de la coopérative d’habitation La Brunate de Racine, il a reçu plusieurs honneurs dont le Mérita estrien en 2005 et le prix « Prix personnalité coopérative de l’année » en 2009. Le Marché  Locavore et la Coopérative des services de développement de Racine figurent parmi les réalisations de cet éveilleur de conscience, ce RASSEMBLEUR infatigable. 

JULIE

BRISSON

Julie Brisson est détentrice d'un baccalauréat en Service Social de l'Université de Sherbrooke (2009) et elle termine actuellement sa maîtrise dans ce même domaine d'étude. Elle a été éducatrice au Centre jeunesse de Montréal pendant son baccalauréat et est agente de relations humaines au Centre jeunesse de l'Estrie depuis 2009. Elle s'intéresse particulièrement à l'intervention de la protection de la jeunesse en contexte interculturel et aux défis que cette pratique représente. Elle est également interpellée par les réflexions éthiques soulevées par son travail.

SYLVAIN

DUBÉ

Panel : santé mentale

Responsable général et des relations avec les communautés au Rivage du Val St-François, un organisme alternatif en santé mentale. Il a accompagné les membres de cette organisation à transformer leurs façons de faire pour passer d’une organisation bienveillante à une organisation habilitante. Il a développé au cours des dernières années une riche expérience dans le soutien à l’empowerment des individus, des organisations et des communautés. Il compte nous présenter ce qui l’a amené à faire le choix politique d’accompagner des citoyens plutôt qu’intervenir de façon bienveillante dans la vie de personne à qui ont appose l’étiquette de « malades mentaux ».

STÉPHANIE

TREMBLAY

Stéphanie Tremblay est intervenante au CALACS Agression Estrie depuis près de cinq ans. Au sein de l’organisme, elle est responsable des communications et agit en tant que porte-parole.

 

Description de la conférence

Culture du viol

Depuis plus de 35 ans, le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS)  Agression Estrie soutient les femmes et les adolescentes (12 ans et plus) ayant été victimes d’agression à caractère sexuel ainsi que leurs proches. L’organisme féministe offre des services d’aide directe, de prévention et de sensibilisation aussi bien qu’il réalise des luttes et des actions politiques. Dans cette présentation, l’intervenante du CALACS Agression Estrie s’attardera à la dimension sociale des agressions à caractère sexuel et de l’importance d’une analyse féministe pour aborder le phénomène. Elle terminera l’atelier en introduisant l’approche féministe intersectionnelle, une approche qui tient compte de l’interaction entre les différents systèmes d’oppression et donc, qui s’intéresse à la réalité des femmes de la divesrité.

RAYMOND

BEAUNOYER

Panel en santé mentale

Raymond Beaunoyer est membre de l’équipe de travail du Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec, depuis 2006. De 2001 à 2006, il a été coordonnateur de Virage Santé mentale, un organisme communautaire dans la région de l’Estrie visant à promouvoir la santé mentale, à démystifier la maladie mentale, à prévenir les problèmes de santé mentale et à apporter du soutien aux personnes qui vivent une période de déséquilibre émotif. Ces expériences, ainsi que les douze années passées dans le réseau de la santé et des services sociaux dans des fonctions de coordination, lui permettent de témoigner du choc de deux cultures; l’une de ces cultures reposant sur un système bien organisé, uniformisé…, et l’autre étant en continuel mouvement. Sa présentation met en lumière les enjeux et les défis auxquels sont confrontées les ressources alternatives en santé mentale dans leur volonté de demeurer des organismes communautaires autonomes, capables d’accueillir toute personne comme des citoyen·e·s à part entière. 

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